Ce qu’on appelle aujourd’hui le contenu a remplacé ce que la philosophe Hannah Arendt appelait l’œuvre. Le SEO a posé la première pierre et ChatGPT l’a enterré. Avec l’industrialisation de la production, les moteurs de recherche sont satisfaits. Mais qu’en pense l’humain derrière la machine ?
La condition de l’homme moderne, c’est de trouver sa place dans un monde machinisé. Pour le créateur de contenu, l’étau se resserre. Premier transhumain de l’Histoire, il est encerclé par les intelligences artificielles. Il jongle avec les algorithmes pour renforcer sa productivité, accomplissant ainsi le travail sans fin propre aux machines que voyait déjà Hannah Arendt. Et si on substituait à ce travail une œuvre durable ? Et si on remplissait enfin nos contenus devenus vides ?
Pour trouver sa place convenable dans le monde, l’œuvre d’art doit être soigneusement écartée du contexte des objets d’usage ordinaires.
Hannah Arendt, Condition de l’Homme Moderne.
Du contenu, pour quoi faire ?
La création de contenu fait vivre une marque et la positionne sur les moteurs de recherche. Si bien que toutes les entreprises ont maintenant un blog et des réseaux sociaux pour transmettre leurs valeurs à leurs prospects et clients. Mais ce qui leur manque souvent, c’est une stratégie de content marketing. Car, au fond, le contenu est une prise de parole. Or, toute parole doit être orientée dans un but pour faire sens. Avant de parler, il faut réfléchir attentivement à ce que l’on va dire. Il faut planifier, comme un stratège.
Avant même de choisir un format, il faut baliser son discours pour être plus que l’écho d’une autre voix qui aurait parlé avant nous. Le problème du contenu, par rapport à l’œuvre, c’est son manque d’authenticité, et sa (très) forte reproductibilité. Il parle à tout le monde, et tout le monde peut se l’approprier, alors, finalement, il ne dit rien. Oser le clivage, les choix esthétiques bien tranchés, c’est déjà remplir son contenu d’une personnalité.
On ne peut pas reproduire l’originalité
Ce qui est nouveau et original ne peut l’être qu’une seule fois. Aussitôt reproduites, l’originalité et la nouveauté disparaissent. Elles laissent leur place au déjà-vu, au réchauffé, au contenu vidé de toute substance. Remplir sa stratégie de communication de contenus originaux demande une charge de travail et de savoir-faire bien plus difficile à mettre en place que la reproductibilité du SEO. Mais c’est, sur le long terme, une stratégie infiniment plus payante. Marquer les esprits renforce une image de marque, mais, pour cela, il faut (bien) raconter des histoires qui vous sont propres.
La véritable valeur d’un créateur de contenu (que ce soit une agence ou un freelance), ce n’est pas de vous apporter la technique qui vous manque pour réaliser vos projets. C’est de vous aider à préparer vos messages, vos histoires, à mettre en place pour vous une stratégie sur-mesure. Diffuser du vide ne sert à personne, et une marque ne se construit pas seulement sur ses produits ou services. Ses prises de parole sont aussi importantes que le reste. Sa capacité à atteindre une audience ciblée en amont est une plus-value qui fait la différence dans des marchés concurrentiels.
Chez Archemia, nous travaillons avec nos clients pour construire leurs contenus. Notre ambition est de vous aider à propulser votre image de marque grâce à vos prises de parole, que ce soit sur votre site, vos réseaux sociaux, des formats imprimés ou des événements. Toutes nos expertises en internes nous permettent de travailler directement avec vous. Alors parlons-en !